Le 31 janvier a été marqué par une forte mobilisation des électriciens et gaziers actifs et inactifs.
Entre 30 et 50 % des collègues selon les entreprises ont contesté l’austérité salariale, la mise en cause des activités sociales et marqué l’inquiétude quant à l’avenir des entreprises et de l’emploi suite aux annonces des directions.
Les syndicats CGT et UFICT réunis le 2 février à Montreuil, ont décidé de permettre aux agents de poursuivre leur action en organisant « les mardis de la colère » pour coordonner les luttes.
Mardi 7 février :
Les hydrauliciens et thermiciens poursuivent leur action en baissant la production de 3 140 Mwh et en occupant des barrages.
A la distribution des grèves ont été reconduites en assemblée générale à Bayonne, Châlon, en Franche Comté. Les actions menées ont pris des formes innovantes. La grogne persiste !
C’est dans ce sens que des agents d’Enedis ont refusé de se porter volontaires pour participer à la FIRE tant que leurs revendications ne seront pas prises en compte.
La FNME CGT porte depuis longtemps ce mécontentement légitime, soutient et revendique ces actions, appelle à l’élargissement pour amplifier le mouvement et se faire entendre des directions, des pouvoirs publics pour les salariés et les usagers.
Pour faire connaître l’action des électriciens et gaziers, la fédération a organisé une action « phare » à la centrale thermique du Havre à l’occasion de la venue du président d’EDF, JB.LEVY.