Lettre d'information du Syndicat CGT Energie 43.

Les raisons de cette initiative n’ont malheureusement pas changé depuis le 18 septembre.

Nous, la CGT, avec l’ensemble des organisations syndicales, appelons les salariés et les retraités à se mobiliser pour nos salaires, nos retraites, notre protection sociale et nos services publics.

Non seulement ces raisons n’ont pas disparu, mais le nouveau Premier ministre, qui n’a pas encore formé son gouvernement, ferme déjà toutes les portes. Il a écarté le retour de l’impôt sur la fortune (ISF) et de la taxe Zucman sur les hauts patrimoines. Il considère que la suspension de la réforme des retraites ne serait pas à l’ordre du jour. En réalité, il balaie d’un revers de main toutes nos revendications et persiste dans la même politique : enrichir toujours davantage les plus riches, au détriment des salariés, des retraités et de la grande majorité de la population.

Je ne supporte plus d’entendre qu’il n’y aurait pas assez d’argent pour satisfaire nos légitimes revendications, alors que l’argent coule à flot… mais toujours dans les mêmes poches. Le comble, c’est que les propriétaires de ces fortunes – milliardaires et grandes fortunes – osent venir sur les plateaux télé nous expliquer qu’il faudrait les plaindre et dénoncer une soi-disant “haine des riches” !

Il existe pourtant une lueur d’espoir dans ce sombre paysage : nos arguments commencent à porter leurs fruits. De plus en plus de sources mettent en lumière cette réalité insupportable. Pour n’en citer que quelques exemples, Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, dans leur enquête Le Grand Détournement – Comment milliardaires et multinationales captent l’argent de l’État, rejoignent le débat lancé par l’économiste Gabriel Zucman (spécialiste de la fiscalité internationale et des inégalités). Celui-ci propose de taxer les ultra-riches – moins de 2000 foyers – à hauteur de 2 % par an, ce qui rapporterait à l’État plus de 20 milliards d’euros. C’est donc bien vers ces pistes que le gouvernement devrait se tourner pour trouver les 45 milliards qui lui manquent afin de boucler le budget de la France.

C’est ce que nous devons crier haut et fort le 2 octobre. Je suis persuadé qu’après avoir pris connaissance des éléments évoqués dans ce courrier, vous serez aux côtés de toutes et tous dans le rassemblement et la manifestation.

Qui plus est, concernant nos entreprises, depuis plus d’un mois les salariés des IEG sont mobilisés pour obtenir une revalorisation de notre grille salariale et la baisse des factures en ramenant la TVA sur le gaz et l’électricité à 5,5 %. Je vous invite d'ailleurs à signer et faire signer la pétition sur le site du Sénat pour exiger cette baisse de la TVA. (Cliquez sur le lien ci-dessous.)

Alors oui, nous avons toutes les raisons d’agir le 2 octobre en participant au rassemblement à 10h30, Place Cadelade, au Puy-en-Velay.