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Négociations salariales à la branche des IEG - La vérité des chiffres !

La FNME CGT dénonce l’austérité mise en œuvre depuis 3 ans dans les IEG sous la baguette d’EDF et d’ENGIE. Le gel du Salaire National de Base (SNB) et des pensions de retraite en est l’exemple flagrant.
 
La négociation sur les mesures salariales 2018 revêtait donc un enjeu social des plus sensibles. La mise sous contrôle de la négociation en est le témoin.
 
D’autant que le gouvernement, dans sa loi de finance 2018, prévoit une hausse de la CSG de 1,7% sans compensation pour les salariés des IEG, soit une perte sèche de rémunération pour l’ensemble des agents.
 
L’équation est simple, 1,7% d’augmentation de la CSG et 1,1% d’inflation entre octobre 2016 et octobre 2017 cela fait une ardoise pour les agents de 2,8% ! Et cela uniquement pour le maintien du pouvoir d’achat de toutes et tous…
 
Les actions menées depuis le début des luttes (19 octobre, 16 et 30 novembre, 7 et 14 décembre 2017) pour l’augmentation du SNB, des pensions, pour la compensation de la CSG et pour l’amélioration du pouvoir d’achat des agents des IEG ont bousculé les employeurs et le gouvernement. Grâce à la mobilisation des agents et la reprise en mains de l’outil de travail les propositions des employeurs ont bougé au gré des réunions paritaires de branche.
 
La lutte active durant les phases de négociations a permis des avancées significatives et fait vaciller l’entente cordiale entre employeurs, même si au final la raison du MEDEF est la plus forte et les a fait rentrer dans le rang du bataillon austéritaire…
 
Au-delà de la posture des employeurs, la FNME CGT, tout en mesurant des avancées, constate une véritable escroquerie sur les chiffres pour l’année 2018. En effet, le gouvernement, accepte pour les employeurs l’exonération de la cotisation de solidarité sur nos salaires (0,85%) et une baisse de la cotisation sur leur cotisation sécu (0,8%) afin de compenser quasi intégralement l’augmentation de la CSG. Sauf que la proposition finale des employeurs pour la compensation de la CSG en 2018 est de 1,6% en moyenne pour les agents !
 
En 2018, il est acquis pour les actifs : 1,6% de compensation CSG + 0,2% de SNB soit 1,8% de mesures salariales. Bien peu vis-à-vis du manque à gagner estimé à 2,8% pour maintenir le pouvoir d’achat des agents !
 
Et pour les inactifs, rien n’est prévu ! Quel mépris !
 
Les autres fédérations syndicales ont indiqué signer l’accord de compensation CSG et refusent de signer celui sur le SNB. Il n’aura fallut que 55 minutes pour que les employeurs ferment la séance… Cela sent l’entente entre employeurs et autres fédérations syndicales pour renvoyer les négociations dans les entreprises sur les salaires, attaquant encore une fois, l’égalité de traitement entre agents des IEG.
 
A l’entreprise les négociations sur le salaire n’existent pas, seules les mesures d’avancements individuelles sont négociées. Ces négociations ne concernent que les futurs « chanceux » qui auront le droit à un avancement. Cela dévoie complétement l’attribution des avancements et reclassements qui doivent récompenser la montée en compétence des agents.
 
Dans ce contexte, la FNME CGT refuse les négociations en entreprise ! D’ailleurs, ses délégués syndicaux viennent de le signifier aux employeurs. Nous ne connaissons pas la posture des autres fédérations syndicales, mais aller en négociation sur les avancements/reclassements dans les entreprises alors qu’elles ne signent pas l’accord sur le SNB, ne peut qu’interroger les agents sur l'attitude assez ambiguë de ces organisations syndicales.
 
Par conséquent, la FNME CGT dépose un préavis de grève pour demander la réouverture de négociation sur le SNB 2018 pour une véritable compensation de la CSG en 2018 et pour une mesure de grille de 200€ dans l’objectif de gagner une réelle amélioration collective du pouvoir d’achat. Ce préavis couvre la période des fêtes de fin d’année et le mois de janvier 2018.
 
La FNME CGT, en lien avec les syndicats CGT et les salariés en lutte, décide d’aller à la rencontre des agents pour débattre de la situation et des suites à donner.
 
Dès à présent, de nouvelles journées de luttes sont prévues.

Les employeurs font le choix de la politique de la terre brûlée

Ce jeudi 14 Décembre 2017, une nouvelle séance de négociation avait lieu dès 9h à la branche des Industries Electriques et Gazières (IEG) sur l’évolution de la grille de salaire de branche et sur la compensation de la hausse de la CSG pour les agents des IEG.

Cette réunion aura duré moins d’une heure, les employeurs clôturant la séance sur des mesures identiques en volume à la séance précédente. Les employeurs des IEG proposent une compensation de la hausse de la CSG (1,7%) et une augmentation générale des salaires de 0,2%.

La compensation de la CSG ne leur coûte rien car elle est compensée par la suppression de la cotisation de solidarité sur les agents (Mesure de l’Etat) et par une baisse de la cotisation sécurité sociale des employeurs (Autre mesure de l’Etat).

La réalité c’est que les employeurs ne déboursent que 0,2% d’augmentation pour les salaires quand l’inflation est à 1,1%.

Partout en France des piquets de grève sont organisés sur des sites stratégiques dans l’attente de la négociation. Déjà ce matin plus de 7.000 MW de production était à l’arrêt, des postes électriques occupés et des coupures ciblées organisées.

Zones industrielles, commerciales, urbaines et pavillonnaires dans le noir sont la conséquence  des choix des employeurs de refuser d’augmenter les salaires des agents après plusieurs années de gel (Depuis 2014…). Les agents n’en peuvent plus, ils revendiquent un juste retour sur le fruit de leur travail.

La négociation vient de se terminer. A la manette d’EDF et d’ENGIE, les employeurs font le choix de mépriser les salariés en ne proposant pas plus de mesures salariales…

La journée va être longue pour les réseaux électriques et gaziers… Et surtout pour les usagers…

 

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De la colère sociale à la tempête : les agents toujours mobilisés

 

Depuis quelques heures, des régions sont touchées par la tempête Ana avec des vents violents et des conséquences sur les réseaux électriques.

C’est plus de 110 000 usagers qui ont été privés d’électricité. Les régions les plus impactées sont Pays de Loire et Centre Val de Loire.

Actuellement, ce sont 1 500 agents de l’entreprise ENEDIS qui sont mobilisés pour rétablir au plus vite l’énergie aux usagers.

Malgré une grogne sociale sévère dans les entreprises des IEG, les agents répondent présents pour dépanner et remettre les réseaux en état de fonctionnement assurant ainsi leur mission de service public.

En effet, depuis plusieurs années, les employeurs font la sourde oreille aux revendications portant sur le pourvoir d’achat des agents qui exigent de vraies mesures salariales.

Pour ces agents du service public de l’énergie, les propositions des employeurs ne sont pas à la hauteur.

Malgré les multiples rencontres avec les représentants des entreprises de la branche des Industries Electriques et Gazières, aucune garantie d’amélioration sur les salaires ne fait jour. Simplement scandaleux alors que les profits dans ces entreprises sont bien réels, ils sont le fruit du travail au quotidien des électriciens et gaziers.

Dans ce contexte social difficile et revendicatif, les agents sont aujourd’hui mobilisés sur le terrain pour assumer leur mission première faisant acte de grandes responsabilités mais sachant aussi faire la part des choses.

La FNME-CGT salue l’engagement professionnel de ces femmes et de ces hommes au service de la population.

Ces mêmes agents seront également sur le terrain, ce jeudi 14 décembre, pour défendre le service public mais aussi pour réclamer leur dû.

 

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Le 7 décembre, partout les électriciens et gaziers ont pesé sur sur les négociations !

+1,9 % de mesure salariale,
le compte n’y est pas !

Du jamais vu dans les IEG depuis 13 ans !

Coupures ciblées, baisses de production, sites à l’arrêt, passages aux heures creuses pour les usagers et rassemblements ont eu pour conséquence une baisse massive d'alimentation en gaz et en électricité.

Sous la pression des agents grévistes, des inactifs, de la CGT, des autres fédérations, le patronat et le gouvernement ont été obligés pour la première fois à "rentrer dans la danse" pour répondre à notre revendication légitime de 2,8 % d'augmentation salariale.

Alors que nous étions partis en début de négociation avec une perte pour chaque salarié de 1,7 % (pas de compensation de la CSG) le 30 novembre, l'action a permis une compensation et une augmentation d’un montant global de 1,9 % (1,7% de compensation de l'augmentation de la CSG et 0,2 % de SNB).

Une avancée importante obtenue grâce à la lutte mais qui ne répond pas aux revendications des agents.

Face à ce constat, les piquets de grève avec les salariés, la CGT, en lien direct avec les négociateurs en CPB ont exigé une nouvelle Commission Paritaire de Branche IEG, qui se tiendra finalement le jeudi 14 décembre.

Si chaque agent entre en lutte, l'objectif d'un meilleur salaire et d'une meilleure pension pour nos familles devient possible.

La semaine prochaine, les agents actifs et les inactifs agiront, dès jeudi 9 heures, avec leur fédération syndicale pour gagner du pouvoir d’achat pour 2018. 

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Ce qui risque de changer lorsque les ordonnances s'appliqueront !

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Contre la régression sociale,
Tous dans la rue le 12 septembre

31 août 2017

Rappelons-nous ces quelques mots : « Il faut des jeunes français qui aient envie d’être milliardaires » ! Non vous ne rêvez pas ! Oui ces mots ont été prononcés par Emmanuel MACRON, notre très cher Président de la République ! Aujourd’hui, avec de tels propos à qui pourrait-il faire croire qu’il est le Président que notre génération attendait ? Certainement pas à nous, les jeunes !

Parmi toutes les réformes qui ont eu pour effet de nous laisser sur le bord de la route, le projet de loi travail XXL est de loin celle qui sera la plus attentatoire à nos libertés, en affaiblissant l’ensemble des travailleurs et en précarisant davantage une jeunesse déjà contrainte au travail du dimanche et de nuit, au mal-logement, aux études plus ou moins réussies …

Les ordonnances proposées par MACRON visent directement nos entreprises, ne nous considérons pas en dehors de sa ligne de mire. Quelles conséquences pour nous ?

Fusion des IRP : La diminution du nombre de délégués augmentera directement le nombre de leurs missions et cela entraînera le survol des problématiques et la perte de connaissance de nos métiers et la professionnalisation des délégués. Le délégué risquera alors de subir des pressions des directions pour la signature d’accords (salaires, temps de travail …) Le CHSCT lui, perdra sa personnalité morale et civile qui lui permet aujourd’hui d’agir en justice.

Le contrat de travail : Vous pourrez être contraint de devoir accepter un changement de lieu de travail, de temps de travail, de rémunération sans aucune possibilité de s’y opposer. Les directions pourront envoyer un salarié « volontaire » travailler dans une autre filiale ou société pour un temps donné. FIN DU STATUT

La pénibilité : Les critères de manutention de charges, positions pénibles … seront supprimés des critères pris en compte dans les notions de pénibilité du travail.

La jeunesse est en danger, la précarité n’est pas un métier,On ne veut pas perdre notre vie à la gagner !

TOUTES ET TOUS EN GREVE ET EN MANIFESTATION LE 12 SEPTEMBRE 2017

LES JEUNES SONT APPELES A PARTICIPER AUX MODALITES DE GREVE DEPOSEES PAR LES SYNDICATS CGT ET UFICT CGT

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AVENIR DU STATUT DES IEG : RETRAIT DU PROJET PATRONAL
UNE AVANCÉE DUE À LA (SEULE) INTERSYNDICALE

19 Juin 2017

L’intersyndicale CGT, CFE-CGC et FO a déposé il y a une semaine un préavis national de grève pour défendre le Statut national des IEG. La revendication porte sur le retrait du projet des employeurs de demander au gouvernement d’insérer une disposition spécifique IEG dans le projet d’ordonnances (réforme du Code du travail).

Suite à ce préavis et au tract intersyndical CGT, CFE-CGC et FO du 9 juin, les employeurs ont adressé un premier courrier en réponse le 12 juin au soir qui n’apportait pas de garantie suffisante. L’intersyndicale a réagi de manière ferme et déterminée le 14 juin en demandant aux employeurs d’expliciter clairement qu’ils renonçaient à ce projet.

Dans une nouvelle réponse en date du 16 juin, les employeurs ont enfin écrit : « Les fédérations, dans leur majorité, ont rejeté la proposition des employeurs, exposée dans le document de travail que nous leur avions communiqué le 6 juin, concernant l’articulation du Statut et de la négociation de branche et d’entreprise. Les employeurs ont pris acte de ces réactions et dans ces conditions ne solliciteront donc pas le gouvernement pour une insertion dans le projet de loi d’habilitation ».

L’État a également, sans pour autant l’écrire, confirmé aux fédérations syndicales qu’il ne se saisirait pas de la question.

Comme l’indiquent les employeurs dans leur courrier, une majorité des fédérations syndicales s’est en effet opposée au projet dès le premier jour. Quand d’autres fédérations syndicales indiquaient, entre autre, n’avoir aucun militant disponible pour assister à une réunion intersyndicale. Difficile d’accepter cette posture sur un sujet aussi majeur que le Statut des IEG lorsqu’elles écrivaient même qu’elles étaient prêtes à en négocier la fin, avant de faire subitement volte-face.

Les salariés sauront assurément faire la différence entre les fédérations syndicales opportunistes et celles qui défendent le Statut.

L’intersyndicale CGT, CFE-CGC et FO constatent que les employeurs semblent vouloir rassurer les salariés et leurs organisations en indiquant ne plus souhaiter solliciter le gouvernement pour une insertion dans le projet de loi d’habilitation. C’est une avancée due à l’efficacité de la seule intersyndicale.

Aussi, l’intersyndicale attend également une communication du gouvernement, en ligne avec la position des employeurs, confirmant l’abandon de toute menace visant à remettre en cause le Statut des IEG. Cette communication, plus qu’une avancée serait une véritable victoire.

Il s’agirait d’un succès dû à l’intersyndicale CGT, CFE-CGC et FO, au bénéfice de tous les salariés. Une intersyndicale se réunira ce lundi 19 juin après-midi, afin d’analyser cet écrit tant attendu.

Les organisations syndicales continueront d’échanger sur toutes les questions relatives à la négociation collective de branche et d’entreprise, elles resteront toujours vigilantes sur les projets des employeurs et éventuellement de l’État.

Elles sauront, dans le cadre du droit du travail, remobiliser les salariés pour obtenir gain de cause. Alors, le 22 juin 2017, sera-t-il un jour d’anniversaire et de fête pour notre Statut national des IEG ?

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DEFENSE DU STATUT IEG :
TOUTES ET TOUS MOBILISES LE 22 JUIN

9 Juin 2017

Les employeurs prétendent vouloir conserver le Statut IEG ? Faux !

Dans une note transmise aux fédérations syndicales, il est écrit « … en préservant l’existence du socle réglementaire constitué aujourd’hui par le statut IEG… ». Qui dit aujourd’hui, ne dit pas demain. Il s’agit de la première étape : modifier le contenant sans modifier le contenu.

Selon la fable habituelle, c’est au nom des « transformations industrielles et économiques » que les employeurs de la branche des IEG souhaitent « s’inscrire dans le mouvement engagé de modernisation du droit du travail ». Vrai !

Dit autrement, face aux errements stratégiques des entreprises et besoin d’améliorer les remontées de cash, ce serait aux salariés de s’adapter et d’accepter des reculs des droits sociaux.

Les employeurs prétendent vouloir préserver les droits existants ? Faux !

La demande des employeurs fait disparaitre la protection issue de l’acte réglementaire (décret ou arrêté ministériel) nécessaire à la modification du Statut. Exemple : dans un passé récent, les employeurs ont voulu réformer le Tarif Agent. Or, il fallait un décret de l’Etat pour modifier la PERS qui régit cet avantage. Et c’est l’Etat qui a sifflé la fin de la partie. Dans une convention collective, les employeurs peuvent dénoncer unilatéralement cette disposition sans validation par l’Etat. Ce qui est vrai pour le Tarif Agent est également applicable pour d’autres sujets (droits familiaux, système de rémunération, activités sociales…). Leur demande ouvre également la voie à des dispositions moins favorables que le Statut dans les entreprises.

Un passage en convention collective n’impacterait pas les retraités ? Faux !

Dans une convention collective de droit commun, il en serait fini de la solidarité intergénérationnelle, des activités sociales gérées au niveau de la branche et ouvertes aux retraités. Ce serait la grande marche vers le chacun pour soi. Les employeurs se donneraient du temps pour négocier avec les organisations syndicales la modification des règles d’articulation entre le Statut, les accords de Branche et d’entreprise ? Faux !

Certes, la note des employeurs cite un délai de 18 mois mais basé sur « une concertation ». Or, qui dit concertation ne dit pas négociation ni obligation de parvenir à un accord. Une concertation peut se mener en quelques minutes et ne relever que d’un simple affichage en termes de communication.

Après avoir annoncé leur refus de participer au séminaire social de la Branche IEG sur la transformation du dialogue social (auquel la CFDT et la CFTC avaient décidé d’assister), les organisations syndicales CGT, CFECGC, FO et UNSA ont décidé d’établir un rapport de force avec les employeurs pour la défense inconditionnelle du Statut IEG

A l’occasion de l’anniversaire du Statut des IEG du 22 juin 1946, les organisations syndicales CGT, CFECGC, FO et UNSA appellent l’ensemble des salariés à dire haut et fort leur refus de l’insécurité juridique, de la mort programmée de leur contrat de travail par une « journée entreprises mortes ».

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LES EMPLOYEURS JOUENT AVEC LE FEU EN VOULANT PROFITER
DES ORDONNANCES POUR ATTAQUER LE STATUT DES IEG!

7 Juin 2017

Alors que le Gouvernement reçoit les confédérations syndicales dans le cadre de l’élaboration de la future loi Travail II, les employeurs de notre branche professionnelle veulent profiter des ordonnances pour créer les conditions qui permettront de vider notre statut de son contenu.

Pour nos organisations syndicales, notre branche professionnelle est unique en ce qu’elle repose sur un Statut pour l’ensemble des entreprises et de leurs salariés. Le dialogue social y est vivant et riche et a su montrer de fortes capacités d’adaptation aux multiples évolutions de l’environnement que le secteur connaît depuis de nombreuses années.

Si nos fédérations syndicales reconnaissent la nécessité d’aborder la question des transitions professionnelles avec l’ensemble des acteurs concernés dans le cadre des mutations industrielles portées notamment par la transition énergétique, ce sujet ne peut en aucun cas être un prétexte pour détruire les fondamentaux sociaux de notre branche.

L’évolution du code du travail souhaitée par le Gouvernement comme une partie du patronat est l’arbre qui cache la forêt. Certes, le dialogue social de la branche des Industries Electriques et Gazières (IEG) devra certainement une nouvelle fois s’adapter. Mais ce qui est en embuscade pour les salariés, c’est la remise en cause du contrat de travail commun, de la solidarité intergénérationnelle qui est un socle intangible et enfin des acquis sociaux qui ont été longtemps un modèle de progrès social dans notre pays.

Pour nos fédérations syndicales, le dialogue social doit se poursuivre dans le cadre du statut du personnel des Industries Electriques et Gazières.

Dans ce contexte, nos organisations syndicales considèrent que les conditions ne sont pas réunies pour tenir le séminaire social de Branche organisé par les employeurs le 8 juin prochain.

Un passage en force constituerait un casus belli qui appellerait une réaction immédiate et forte du corps social.

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Entrons en RESISTANCE !

3 Mai 2017

Depuis plusieurs mois, beaucoup de salarié-e-s se sont inscrit-e-s dans les mobilisations et dans les luttes pour stopper les politiques d’austérité décidées par les employeurs de la branche des IEG et déclinées dans chaque entreprise, ainsi que pour l’avenir de nos outils industriels et de l’emploi.

Les mardis de la colère sont le fruit de ce ras le bol !

Ce mouvement revendicatif de fond déstabilise les patrons à tous les niveaux. Là où les travailleur(euse)s ont déposé des cahiers revendicatifs locaux, en plus de nos revendications nationales, des avancées ont été régulièrement gagnées, notamment l’octroi "des primes" CGT !

Le rapport de force national qui est engagé doit perdurer face à des directions d’entreprises qui ont décidé délibérément de rester sourdes aux revendications nationales. D’autant qu’au-delà du Salaire National de Base, d’autres sujets d’importance sont en négociation comme les droits familiaux (congés spéciaux, sursalaire familial…) ou bien encore les activités sociales.

Les prochaines Commissions Paritaires de Branche se dérouleront les 4 mai, 21 juin et 6 juillet 2017. La délégation de la FNME CGT continuera de porter nos revendications nationales. Il nous faut tout mettre en œuvre pour que le rapport de force construit avec les salarié-e-s soit ressenti par les employeurs des IEG.

Nos mobilisations et revendications doivent déborder au-delà des murs de nos entreprises, dans une période électorale intense en France et au moment où démarrent des débats sur le ouveau paquet énergie climat européen. Ce dernier s’annonce comme une volonté de casse du modèle énergétique français par l’accroissement du modèle concurrentiel.

Dans ce contexte, nous devons continuer et amplifier les actions, mobilisations et grèves des mardis de la colère.

Consciente que la grève pèse sur les revenus des familles, la FNME CGT appelle les électriciens et gaziers à rentrer en résistance permanente, couplant grèves, actions collectives, interventions sur l’outil de travail, blocus de chantiers, etc. Il s’agit d’être inventif, imaginatif pour que l’action coûte le moins possible aux salarié-e-s et le plus possible au patronat.

Il n’y a pas de petites ou de grandes actions ! Il y a ce que les salarié-e-s décideront avec leur capacité et imagination, quels que soient leur emploi et leurs fonctions.

La FNME CGT revendiquera toutes les actions qui permettent de peser dans le débat dès lors qu'elles sont décidées collectivement en résistance!

Cette bataille est mécaniquement ancrée dans la durée tant que les directions ne seront pas revenues à la table des négociations nationales. L’engagement du plus grand nombre de salarié-e-s dans la résistance est une nécessité.

Utilisons la motion, exprimons haut et fort que nous sommes des résistants face à l’austérité, face à la casse des entreprises, face à la casse de l’emploi, face à la casse du service public !

Rassemblons les salariés en assemblées générales et décidons ensemble de nos actions, de nos mobilisations, de la lutte, avec un mot d’ordre Résister !

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...

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INFO SUR LES CONTRATS CONCESSION PROPANE
Langogne - Murat - La Bourboule – Saint-Flour !

27 Avril 2017

Suite au démantèlement des entreprises, la plupart des mairies, ont confié la gestion de la distribution du Gaz Propane au pôle GPL ENGIE, dans le cadre de concessions signées dans les années 2000 et 2005.

Le 23 Mars, la direction de la DR Auvergne nous a annoncé le désengagement d’ENGIE pour la gestion des sites propane de la région.

Sur chaque site concerné, l’info a été portée qu’ENGIE allait s’organiser autrement pour la gestion de sa distribution propane...Autrement dit, ENGIE n’aurait plus besoin d’Enedis !

Les agents des bases concernées, inquiets, ont interpellé les représentants du personnel CGT devant un tel manque de clarté de la part de nos directions.

La CGT a alors découvert, que c’est est en fait la direction d’Enedis qui a décidé de se séparer des interventions sur ce réseau propane dans le cadre de la séparation des entreprises Enedis et GRDF...

Voici un extrait d’un courrier envoyé par ENGIE aux mairies :
« ... Au titre de ses missions, GPL ENGIE se charge de l’approvisionnement en propane et de sa commercialisation. Pour réaliser les activités techniques liées aux ouvrages de distribution de gaz propane, ENGIE a confié à sa filiale GRDF qui dispose des meilleures pratiques en matière d’exploitation des réseaux de distribution de gaz, une mission de maitrise d’ouvrage déléguée (conception, travaux, exploitation et maintenance du réseau, intervention de sécurité gaz). GRDF s’appuie localement sur les équipes d’Enedis du service commun de l’électricité et du gaz.
Compte-tenu des différentes évolutions actuelles de ce service, GRDF a informé ENGIE, qu’Enedis n’assurera plus d’activité sur le réseau propane à compter de janvier 2018... »

Force est de constater que la CGT a raison de vérifier toute communication des employeurs afin d’en rétablir la vérité auprès des agents. Communication erronée voire mensongère, puisqu’il est aujourd’hui évident que c’est bien Enedis qui ne souhaite plus assurer l’activité !

La CGT demande à Monsieur le Directeur de la DR Auvergne de provoquer des rencontres avec les agents afin de leur apporter les informations justes et nécessaires ainsi que les perspectives envisagées sur leurs sites de travail !

A ce stade...suite aux décisions d’Enedis de ne plus assurer de prestation propane au 1 er janvier 2018 , suite à celle de notre directeur de DR souhaitant ne plus assumer l’activité gaz propane sur les 4 concessions de notre territoire (Langogne, Murat, La Bourboule et St Flour), et face au manque d’informations concernant la position d’ENGIE, il est urgent d’éclaircir la situation et de trouver des solutions !!!

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23 mars 2017

LA LUTTE PAIE MAIS LE COMPTE N’Y EST PAS !

Depuis plusieurs mois, le personnel lutte pour défendre son travail, les emplois et la juste reconnaissance du travail réalisé par une évolution du Salaire National de Base.

Face aux mobilisations régulières menées par le personnel depuis le début de l’année, des entreprises comme EDF SA et ENEDIS ont commencé à lâcher prise en annonçant des mesures diverses type primes individuelles, recrutements de personnel, voire des NR.

Les 5 Organisations Syndicales ont pris acte des quelques concessions faites. Elles considèrent qu’elles sont le fruit de la lutte installée dans la durée et dans l’unité syndicale.

Néanmoins, nous estimons que le compte n’y est pas ! Bon nombre de salarié.es sont exclu.es de ces mesures. Que ce soit dans les entreprises d’infrastructures du gaz comme de l’électricité, chez ENGIE ou dans la plupart des ENN, les employeurs n’entendent pas la demande de reconnaissance collective des salarié.es.

Réunies dans le cadre d’une Interfédérale, l’ensemble des Organisations Syndicales ont réaffirmé le 22 mars aux représentants des employeurs leur attachement au socle commun "statutaire" que représente le Salaire National de Base !

Notre revendication reste d’actualité.

En matière d’emplois, de maintien de compétences et de pérennité des entreprises des IEG, aucune annonce concrète n’est venue endiguer les inquiétudes et la colère des salarié.es. Les 5 Fédérations syndicales exigent que les suppressions d’emplois annoncées dans les différentes entreprises soient annulées dans une perspective de renforcement du Service Public de l’électricité et du gaz.

C’est pourquoi, les Fédérations FCE-CFDT, FNEM-FO, FNME-CGT, CFE-CGC et CFTC-CMTE appellent tous les électriciens et gaziers, à se mobiliser le 29 mars 2017 pour exiger l’ouverture d’une négociation nationale salariale, mettre fin à la destruction des services publics de l’énergie et défendre notre Statut National.

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Les Mardis de la colère dans l'action interprofessionnelle !

21 mars 2017

De bonne heure et de bonne humeur et dès ce matin, les électriciens et gaziers maintiennent l'action.

Les usines de la Vallée de la Cure sont indisponibles tout comme les véhicules de la DTG à Grenoble, filtrages à l’entrée des centrales de Blayais, Bugey, Chooz, Dampierre, Flamanville, Golfech, Gravelines, Nogent, Paluel, Saint Laurent des Eaux, avant la levée du jour, l'agence PI Exploitation de La Rochelle bloquée, comme au Puy en Velay, à Courcouronnes, à Nogent, Tours, Aix, Avignon, Tarascon, Rouen, le Havre, Montluçon... Partout en France, les agents sont toujours en lutte.

La baisse de production cumulée du thermique à flamme (Cordemais, Gardanne, Le Havre), de l’hydraulique (Beaumont Monteux, Beauvoir, Bort les Orgues, Châtel Montagne, Pizançon, La Rance, Ste Hilaire) et du nucléaire (Blayais, Chinon, Cruas, Dampierre, Saint Laurent des Eaux, Tricastin) atteint 6 500 MW !

Même à Kourou, la fusée Ariane ne décolle pas pour cause de grève à EDF. A Vichy où l'agence clientèle est toujours occupée depuis trois semaines, l'interpro rejoint les occupants, la Directrice arrive enfin. Toujours un train de retard !

A Argentat, l'Energie, les Cheminots, la Métallurgie se sont rassemblés pour proposer un projet industriel et l'emploi au pays.

Ces quelques exemples, que l'on pourrait multiplier par dix, démontrent bien que malgré les annonces de certaines Directions, les salariés grévistes persistent et signent la continuité de l'action.

Ce 21 mars, à l'appel de la CGT, c'était l'ensemble des salariés du privé comme du public qui étaient dans l'action pour l'avenir industriel de ce pays, pour l'emploi, pour le SNB dans les IEG avec la perspective de renforcement du service public.

Les Directions doivent entendre et changer de comportement, sinon le printemps risque d'être explosif. Les avancées concédées ces derniers jours par les employeurs ne répondent pas aux revendications des grévistes. Ceux-ci tiennent à ce que les questions salariales ne se transforment pas en un saupoudrage de primes individuelles.

C'est dans ce sens que l'interfédérale FO, CFDT, CGC, CGT, CFTC écrit : c'est tout de suite et maintenant que le SNB doit être réévalué dans le cadre d'un vrai dialogue social. Les 5 Fédérations demandent toujours l'ouverture des négociations.

Pour la CGT, a minima et dans un premier temps, c'est 200 € pour tous !

Prochaine action le 28 mars.

On lâche rien !

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EDF et ENEDIS :
Premiers acquis de la lutte, mais loin du compte !

16 mars 2017

Le personnel lutte depuis l’automne dernier pour défendre son travail, les emplois, ses activités sociales et la juste reconnaissance du travail réalisé par une évolution du Salaire National de Base que nous revendiquons à 200 € pour tous.

0 % d’augmentation du SNB, baisse des NR au titre des avancements au choix, suppression du pécule logement, fiscalisation des heures supplémentaires, augmentations des cotisations retraite… sont perçus comme un affront par le personnel.

Face aux mobilisations régulières menées par le personnel depuis le début de l’année, EDF et ENEDIS ont reçu les organisations syndicales en plénière pour EDF et en bilatérale pour ENEDIS.

La CGT a rappelé la colère et l’exaspération du personnel. Elle s’est fait aussi le relais de l’ensemble des cahiers revendicatifs locaux.

A EDF, pour toute réponse aux revendications, LEVY annonce 600 € bruts de prime qui seraient censés faire le compte alors que 10 000 NR ont été économisés en 2016 et 10 000 NR le seront en 2017. Sur l’emploi, le Président renvoie à la négociation dans les métiers (production et ingénierie) pour préserver certaines compétences clés… et rien pour les autres. Il maintient son cap 2030 avec la réduction de 7 000 emplois, particulièrement dans les métiers également stratégiques et d’avenir comme la R&D, le commerce censé fidéliser les clients, le tertiaire qui harmonise le fonctionnement de l’entreprise.

A noter qu’aucune enveloppe n’est indiquée pour apprécier le niveau de l’engagement.

A ENEDIS, pour toute réponse aux revendications, MONLOUBOU annonce une prime de 400 € bruts, une enveloppe de 1 700 NR supplémentaires, ce qui n’est pas négligeable mais loin de répondre à la nécessaire revalorisation des classifications, un taux de promotion et d’avancements au choix global identiques pour tous les collèges. Concernant l’emploi, 900 embauches étaient prévues dans le Plan Moyen Terme (PMT). Finalement, à l’issue de la discussion, ce sont 1 200 embauches qui seront réalisées dont 1 000 dans le domaine technique.

Pour ce qui concerne la revendication sur le Salaire National de Base et malgré que la CGT ait réaffirmé que l’ouverture des négociations est incontournable, aucun des deux Présidents ne s'est engagé à y répondre favorablement. Pire, LEVY, Président du Groupe EDF, conformément à ce qu’il prône dans un article du Monde en date du 8 mars dernier, n’apprécie pas les mesures salariales collectives. Il estime que les électriciens et gaziers peuvent, comme les fonctionnaires, vivre des années blanches sans augmentation de salaire.

D’après lui, les électriciens et gaziers ne sont pas des gens en difficulté, comme s'il y avait du gras à tailler dans notre pouvoir d’achat… Son discours rappelle un ancien Ministre de l’économie aujourd’hui candidat à la présidentielle dans une intervention à l’Assemblée Nationale et lors de sa visite à Civaux. Comme LEVY relaie MACRON, MONLOUBOU relaie LEVY fustigeant le Statut trop protecteur pour les salariés et empêchant le développement de l’entreprise.

Ce discours est vieux de 30 ans ; déjà dans les années 80 les Directions demandaient de faire des efforts. Ils sont sans fin pour ceux qui travaillent, et c’est proportionnel à l’augmentation des précarités, des travailleurs pauvres, des inégalités. Alors que les gains de productivité servent gracieusement les actionnaires et pas assez l’investissement productif et social.

Même si ces annonces sont à mettre à l’actif des grévistes, la CGT ne se laissera pas berner par des propositions aussi éloignées des revendications exprimées depuis plusieurs mois et des enjeux stratégiques des entreprises pour lesquels les Directions "inspirées" devraient investir dans le personnel !

Non au gel du SNB, élément fondamental de la régulation sociale pour TOUS les électriciens et gaziers !

Le 21 mars 2017, la lutte se poursuit.

La FNME CGT appelle l’ensemble du personnel à faire grève et à s’inscrire dans les actions qui seront proposées par les syndicats. Elle doit s’élargir à toutes les catégories de personnel.



NB : La Fédération est en attente des propositions des autres entreprises de la Branche.

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Le SNB avant tout !!
Journée de mobilisations et de grèves du 14 Mars 2017 !

14 mars 2017

Les journées de grève, de mobilisations et d’actions se succèdent dans les industries électriques et gazières sans que la détermination des salariés ne soit entamée.

Une nouvelle fois, la mobilisation est à la hauteur de la provocation des principaux dirigeants de nos entreprises qui choisissent la stratégie de l’essoufflement du conflit. Les salariés ne sont pas dupes et réclament l’ouverture d’une négociation sur l’augmentation du Salaire National de Base, 0% c’est une insulte !

Comment accepter que les salariés soient les variables d’ajustements des choix financiers effectués par les dirigeants des groupes industriels ENGIE, UNIPER, EDF, SHEM etc. Le double discours consistant à dire aux marchés financiers que les entreprises vont bien et aux salariés qu’ils vont devoir se serrer la ceinture ne passe plus !

Comment accepter que le dirigeant d’EDF se pavane dans les médias indiquant que la loi El Khomri sera très intéressante pour réorganiser EDF ou que les allègements de cotisations sociales ne doivent surtout pas aller à l’augmentation des salaires… Comment accepter que la direction d’ENGIE ne daigne même pas recevoir les organisations syndicales !

Les salariés et la FNME CGT répondent par la mobilisation !



De plus en plus de véhicules ne peuvent circuler faute de plaques d’immatriculations ou d’une pression insuffisante des pneumatiques. De plus en plus d’occupation de sites, de blocages de sites, de filtrages, de reconductions comme à Paluel ou Flamanville, de baisses de charges (2000 MW de plus qu’il y a une semaine), démontrent que les salariés sont dans la lutte et n’abdiqueront pas contrairement aux souhaits de nos dirigeants.

L’ingéniosité des salariés dans la lutte est extraordinaire et témoigne de leurs engagements dans la durée. Un train bleu s’est baladé sur la canebière à Marseille pour dénoncer l’attitude de nos dirigeants, les claviers des ordinateurs perdent leurs touches, le talent artistique des salariés pour écrire au fronton de leurs usines leurs colères ne cesse de prendre de l’ampleur !

Les taux de grévistes élevés confirment l’ancrage de la lutte dans la durée comme par exemple une moyenne d’environ 40% dans la production nucléaire, plus de 20% à la distribution, au commerce et au RTE, 40 % dans l’hydraulique, 30 % et 80 % dans le thermique à flamme respectivement à EDF et UNIPER.

Les directions ne s’en sortiront pas avec du saupoudrage local ou des augmentations sporadiques de primes…

Les salariés veulent du concret sur le long terme, SNB, classifications, emplois !



Dès à présent la FNME CGT impulsera la continuité du mouvement intersyndical, et les perspectives de nouvelles grèves et mobilisations.



De nouvelles journées sont planifiées comme la grande journée pour la défense de l’industrie et des services publics le 21 Mars 2017.



Ceux qui vivent sont ceux qui luttent !

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Rencontre entre Fédérations et Directions
Ambiance électrique

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LES DIRECTIONS COMMENCENT A "CRAQUER"
AMPLIFIONS LE MOUVEMENT !

23 Février 2016

Depuis plusieurs mois, la FNME CGT porte, avec toutes les catégories de salariés, les revendications locales et nationales sur l'avenir de nos entreprises, de nos emplois et de nos Activités Sociales, lien indispensable entre toutes les générations qui ont construit le Service Public. La FNME CGT continue à porter ses valeurs, dans une période où le capital veut nous privatiser pour se faire encore plus d'argent sur le dos des salariés, des inactifs et des usagers.

Depuis le début de l'année, la mobilisation s'amplifie chaque jour.

Le 31 janvier, l'appel intersyndical a permis aux cadres, aux agents de maîtrise, aux employés de l'électricité et du gaz, aux salariés du Tertiaire, du Commerce, de la Production, du Gaz, aux Boutiques d'EDF d'exprimer un raz-le bol général face aux projets du Gouvernement et des patrons.

Ce sont plus de 50 % de grévistes : un absentéisme jamais vu, des retraités présents, qui ont permis des premières avancées et l'installation dans le temps de la permanence de l'action.

Depuis début février, ce sont "les Mardis de la Colère", 400 initiatives sont coordonnées pour gagner. Ce qui contrarie fortement nos chers actionnaires et leurs chers dividendes.

Des actions qui commencent à porter leurs fruits...

A l'hydraulique, les Directions ont cédé face à l'action et ouvrent des négociations. Ces agents luttent depuis des semaines ; ils continuent à le faire contre l'ouverture des concessions hydrauliques, et deux décrets ont été gagnés pour le maintien du Statut aux futurs salariés et le nombre d'emplois nécessaires pour exploiter les usines.

Dans les boutiques d'EDF, le personnel se mobilise pour garder leur emploi au pays. Ceux qui sont menacés indirectement se mobilisent aussi.

L'interpellation des usagers et des élus politiques locaux commence à interroger. Nos élus veulent-ils que le Service Public de l'Electricité et du Gaz disparaisse de leur ville, comme cela a été fait à la Poste ?

A la Distribution, des emplois sont gagnés, des exploitations sont pérennisées pour assurer la proximité.

A la Production, le combat continue pour maintenir les sites en exploitation et assurer l'avenir énergétique de ce pays. Les baisses de production pèsent de plus en plus sur le "capital".

Au Commerce, à ENGIE, les jeunes se révoltent contre des conditions de travail qui se dégradent et ils gagnent des emplois. L'intersyndicale refuse d'ouvrir les négociations sur le temps de travail.

A GrDF, les Directions annoncent unilatéralement 300 € de plus sur l'intéressement. C'est à vos actions que l'on doit cette prime. Mais notre exigence reste 200 € par mois et pour tous pour rattraper la perte de pouvoir d'achat depuis 10 ans !

Sur nos Activités Sociales, la lutte menée depuis des mois permet d'avoir un financement basé sur la création des richesses, le 1 % perdure et reste toujours un exemple à gagner, pour les CE, financé par la masse salariale.

Des négociations vont s'ouvrir sur les moyens bénévoles pour faire vivre nos CMCAS, la CCAS, le tourisme social, la vigilance reste de mise.

Sur les plateformes SERVAL, l'action est engagée depuis hier. 8 plateformes sur 11 sont occupées, les autres vont les rejoindre et ce n'est pas la présence des huissiers qui nous fera reculer !

Ces quelques exemples démontrent une forte mobilisation dans toutes ces entreprises.

La CGT continue à travailler à l'unité syndicale, d'où l'appel de tous les syndicats (CGT, FO, CFDT, CFTC, CGC) à un "appel à l'arrêt de travail" et une "journée morte le 7 mars".

Le 8 mars, journée des Droits des Femmes, c'est à partir de 15h40 que nous sommes appelés à cesser le travail. Nous serons tous en grève pour l'égalité Hommes/Femmes et pour faire reculer des inégalités...inacceptables !

Les "Mardis de la Colère" vont se poursuivre le 28 mars, la France en heures creuses, quelle belle idée pour nous faire entendre dans cette campagne électorale nationale où l'intérêt des usagers, le droit à l'énergie ne sont pas abordés, notamment pour les plus démunis.

Comme vous venez de le lire, rien n'est inéluctable, nous pouvons ENSEMBLE gagner beaucoup plus, si chaque salarié participe aux initiatives proposées.

Que nous soyons Cadres, agents de Maîtrise, Exécution, salariés du Commerce, du Tertiaire, de la Production, du RTE, de la Distribution, du Gaz, "engagez-vous à votre manière", rejoignez les actions de la CGT, libérez-vous des contraintes des Directions, prenez la parole pour que chaque salarié dans votre entourage, dans votre service, gagne sur ses conditions de travail et salariales. C'est possible, l'argent existe.

Tous nos élus et mandatés dans les Instances Représentatives du Personnel et dans les CMCAS sont à votre disposition.

Les inactifs seront à vos côtés pour vous aider dans vos actions et revendications.

Continuez à vous mobiliser. Grâce à vos actions avec la FNME CGT et à votre ténacité pour réussir, nous gagnons chaque jour.

Le rapport de force change de camp, il faut en profiter !

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Activités Sociales,
le rapport de force permet de franchir une première étape !

16 Février 2016

Matignon annonce la fin des discussions sur la modification de l’article 25

Depuis fin 2015, seule la FNME-CGT, avec les syndicats qui la composent, a œuvré à mobiliser les bénéficiaires pour peser sur le résultat de l’évolution de l’article 25 et des négociations de branche sur les Activités Sociales.

La première phase qui se termine, se concrétise par une plateforme des employeurs, modifiée par le médiateur, transmise aux pouvoirs publics en vue de la réécriture de l’article 25 du statut national des IEG.

La FNME-CGT vous livre son analyse.

En premier lieu, notons que, malgré les velléités de certains :
  • le modèle original et unique de gestion et de financement des Activités Sociales, PAR et POUR les électriciens et gaziers, n’a pas été remis en cause.
  • La gestion reste de la seule responsabilité des fédérations syndicales et le nouveau mode de financement affirme le principe de financement assis sur l’activité et la création de richesses.
  • les Activités Sociales continueront de profiter à tous les salariés actifs et inactifs des entreprises de la branche des IEG, revendication constante de la FNME-CGT.
Sur la question du financement, élément clé de l’avenir des Activités Sociales, la FNME-CGT se satisfait que sa proposition soit quasiment la base du nouveau mode de financement retenu. Ce dispositif est stable et pérenne dans le temps et de nature à assurer l’avenir des Activités Sociales tout en donnant de la lisibilité pour la gestion.

Pour la FNME-CGT, le socle de départ de ce nouveau mode de financement fixé à 400 M€ par an par les employeurs reste insuffisant afin d’assurer les besoins de développement et d’investissements pour le futur dans les Activités Sociales.

La FNME-CGT continue de revendiquer, à droits constants, le transfert de charges des organismes vers la prévoyance de branche pour les Indemnités de Moyen d’Existence (IME) et vers les droits familiaux pour le CESU petite enfance, ce qui permettrait de dégager 13 à 15 M€ par an au profit des activités.

En revanche, les mesures de transitions de 115 M€ de 2016 à 2020 permettent d’assurer un niveau de financement de plus de 420 M€ en moyenne par an jusqu’à 2020. Au-delà, le nouveau système de calcul dépassera cette somme.

Si rien n’était fait, les projections annonçaient un 1% à 380 M€ à l’horizon 2022.

La FNME-CGT continuera également de se battre pour l’extension du financement à toutes les entreprises du secteur qui ne contribuent pas aujourd’hui.

Il s’agit tout à la fois de lutter contre le dumping social dans le secteur et d’une mesure d’équité entre les entreprises tout en permettant l’accès aux Activités Sociales de l’énergie des salariés de ces entreprises et d’augmenter la dotation pour les Activités Sociales.

Concernant la situation des salariés mis à disposition des organismes, la mobilisation a permis de faire reculer les employeurs dans leur prétention de réduire de manière arbitraire le nombre de salariés de 450 emplois en 5 ans. Le nombre d’emplois statutaires est fixé à 2000 dans les organismes.

Par ailleurs, la mobilité entre les organismes sociaux et les entreprises de la branche sera facilité avec la mise en place d’un dispositif spécifique. La FNME-CGT ne lâchera pas sur les moyens humains nécessaires aux organismes.

L’action de la FNME-CGT a également permis de faire reculer les employeurs sur la baisse programmée des moyens bénévoles dans la première version de la plateforme.

La plateforme prévoit que le sujet des moyens bénévoles fasse l’objet d’une négociation de branche dans les mois à venir.

Dans ce cadre, la FNME-CGT portera l’exigence de mesures permettant que l’ensemble des élus et mandatés, comme des bénéficiaires, dispose de moyens suffisants pour assumer leurs mandats pour les élus et mandatés et la construction et la réalisation des activités pour les bénéficiaires.

Nous exigerons également que les élus et mandatés des Activités Sociales disposent de protection et de garanties dans le cadre de leur parcours dans les Activités Sociales.

Enfin concernant la restauration méridienne, les employeurs ont reculé dans leur volonté de transfert massif de l’exploitation des restaurants CCAS vers des opérateurs externes.

La première conséquence de cette décision aurait été une grave remise en cause des garanties collectives des salariés de la restauration, ce qui pour la FNME-CGT était inacceptable.

Une fois encore, la mobilisation, en particulier des salariés concernés, a payé.

La situation de chaque restaurant devra faire l’objet d’une convention négociée entre la CCAS et les entreprises utilisatrices dans le cadre d’une convention nationale, elle aussi, négociée entre les parties, l’objectif étant que la restauration méridienne soit uniquement financée par les utilisateurs et les entreprises. Pour la FNME-CGT, c’était une revendication forte.

Dans un premier temps, Matignon a annoncé une première rédaction du décret modificatif de l’article 25 du statut national des IEG dans les 10 jours et une consultation des fédérations syndicales dans la quinzaine suivante, la FNME-CGT sera extrêmement attentive à son contenu.

Pour la FNME-CGT, la fin de cette première phase est une étape afin d’assurer la pérennisation et le développement des Activités Sociales de l’énergie.

Dans les jours, semaines et mois qui viennent, les négociations vont se poursuivre dans la branche des IEG, en particulier sur les moyens bénévoles, immobiliers et la restauration méridienne.

En pleine bataille sur les salaires, nous considérons que l’argent existe dans les entreprises de la branche, y compris pour les Activités Sociales.

Il s’agit d’une plus juste répartition des richesses créées par les salariés eux-mêmes.

Sans aucun doute, l’action et la mobilisation des bénéficiaires seront plus que jamais nécessaires dans les prochaines semaines.

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Le vent de la colère souffle aussi au Puy en Velay,
à Brives Charensac, Yssingeaux, Langogne, Brioude!

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Pour nos revendications, l’argent existe !

5,43 Milliards d’euros de dividende en moyenne par an c’est ce qui est réservé aux actionnaires d’EDF et d’ENGIE depuis 11 ans .25% en moins sur les dividendes c’est 193€ net par mois et par salarié.

Dans la continuité des actions impulsées par la CGT il y a déjà plus d’un an, nous sommes engagés dans une dynamique pour combattre la précarisation totale de nos emplois, de nos salaires et du système énergétique.

La CGT l'avait analysée, dénoncée et combattue.

Les mouvements depuis le 17 janvier ont pesé sur les directions, et c’est bien dans cet élan que la CGT a permis de construire une journée interfédérale le 31 janvier.

Et depuis les mardis de la colère ont vu le jour.

Aujourd’hui, les employeurs de toutes les entreprises des Industries Electriques et Gazières sont plus attachées à faire remonter des dividendes aux maisons mères que d’assurer une organisation du travail qui permette à chaque agent d’assurer ses missions de service public.

Si pour eux, l’investissement quotidien des agents dans leurs missions de service public est reconnu par une simple lettre de remerciements.

Il y a maldonne, et si on inversait un peu les rôles ?

Partageons les quelques milliards de dividendes, répartissons ses richesses que NOUS produisons, pour nos salaires, les pensions, pour créer de l’emploi ou encore assurer un tarif décent de l’énergie aux usagers permettant ainsi de sortir les 11 millions de citoyens de la précarité énergétique.

Si on dresse le bilan aujourd’hui, n’est-ce pas une attaque sans précédent de nos acquis sociaux et de la casse totale du secteur énergétique ?

  • Suppression entre 3000 et 5 000 emplois pour EDF et 15 000 à ENGIE
  • Fermeture des boutiques dans le commerce
  • Fermeture de Fessenheim
  • Fermeture des centres et plateaux clientèle pour ENGIE
  • Fin de la péréquation tarifaire
  • Ouverture à la concurrence dans l’hydraulique
  • Ouverture du capital du RTE
Et pour nous remercier de tous nos efforts :

  • 0 % d’augmentation de salaire
  • Des accords d’entreprises qui diminuent les Avancements et Reclassements
  • Fiscalisation des indemnités de déplacements
  • Prévoyance Baisse des cotisations sur les excédents uniquement pour les entreprises
  • Volonté de réduire les droits familiaux notamment les congés Mère de famille
  • Réduction globale de 20 % sur l’ensemble de nos activités sociales et de santé en termes de moyens financiers et humains
C’est bien la mort d’une partie du service public et un plan social qui est annoncé !!
Croyez-vous que notre contrat social historique, le Statut, n’est pas remis en cause ?
Les agents doivent- ils être corvéables à souhait ?
Les agents sont-ils en colère ? Il faut transformer cette colère en détermination !
Déterminés à gagner sur nos salaires
Déterminés à peser sur la campagne électorale
Déterminés à chasser le capital du secteur énergétique pour un pôle public avec de nouvelles nationalisations

D’ores et déjà, vos syndicats CGT et UFICT CGT sont mobilisés pour permettre de continuer vos actions.
Nous vous appelons à vous réunir, à réfléchir aux modes d’actions les plus forts pour gagner.

La FNME CGT appelle à l’élargissement pour amplifier le mouvement et se faire entendre des directions, des pouvoirs publics pour les salariés, les retraités et les usagers.

Ceux qui vivent sont ceux qui luttent !

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Bilan action Unité Production Centre du 7 février 2017

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Le 1er mardi de la colère !!

Le 31 janvier a été marqué par une forte mobilisation des électriciens et gaziers actifs et inactifs.

Entre 30 et 50 % des collègues selon les entreprises ont contesté l’austérité salariale, la mise en cause des activités sociales et marqué l’inquiétude quant à l’avenir des entreprises et de l’emploi suite aux annonces des directions.

Les syndicats CGT et UFICT réunis le 2 février à Montreuil, ont décidé de permettre aux agents de poursuivre leur action en organisant « les mardis de la colère » pour coordonner les luttes.

Aujourd’hui, mardi 7 février :

Les hydrauliciens et thermiciens poursuivent leur action en baissant la production de 3 140 Mwh et en occupant des barrages.

A la distribution des grèves ont été reconduites en assemblée générale à Bayonne, Châlon, en Franche Comté. Les actions menées ont pris des formes innovantes. La grogne persiste !

C’est dans ce sens que des agents d’Enedis ont refusé de se porter volontaires pour participer à la FIRE tant que leurs revendications ne seront pas prises en compte.

La FNME CGT porte depuis longtemps ce mécontentement légitime, soutient et revendique ces actions, appelle à l’élargissement pour amplifier le mouvement et se faire entendre des directions, des pouvoirs publics pour les salariés et les usagers.

Pour faire connaître l’action des électriciens et gaziers, la fédération a organisé une action « phare » à la centrale thermique du Havre à l’occasion de la venue du président d’EDF, JB.LEVY. Voir la video.

En effet, à l’occasion du 500ième anniversaire du Havre, il s’est déplacé et a fait financer par l’entreprise une enseigne de 850 000 euros. ! Qui servira à quoi pour le service public, on ne le sait pas !!! Ces 850 000 € seraient mieux investis dans les salaires !

Un comité d’accueil CGT composé de 400 salariés de l’Energie, de la Normandie et de la Région Parisienne ainsi que des dockers du Havre, était là pour le recevoir comme il se doit.

Les directions et le gouvernement jouent le pourrissement. On connaît !

Il est inadmissible de casser l’emploi statutaire : le service public en a besoin.

Il est inouï de bloquer le SALAIRE NATIONAL DE BASE, alors que la relance économique exige le contraire.

Il est insupportable qu’à ce jour, nous n’ayons pas reçu de réponse sur les activités sociales, alors qu’elles sont le socle de la cohésion sociale dans les entreprises.

Il est incroyable que les entreprises de l’énergie se retrouvent dans cette situation précaire.

Cette situation n’a rien de fatal. L’argent existe, il doit servir l’intérêt général. Il doit rémunérer le travail et non le capital.

D’ores et déjà, vos syndicats sont mobilisés pour permettre de continuer vos actions. Nous vous appelons à vous réunir, à réfléchir aux modes d’actions les plus forts pour gagner.
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A l’occasion de la Commission Paritaire de Branche du 19 janvier 2017, les cinq Fédérations Syndicales ont solennellement demandé l’ouverture de négociations sur l’évolution du Salaire National de Base.

Son gel, brutalement imposé par un 0 % historique, est une injure faite aux salariés dont la productivité est en constante augmentation.

Exclusivement préoccupés par les transformations industrielles et économiques du Secteur de l’énergie, dans un contexte économique et financier jugé difficile pour les entreprises du secteur, les employeurs ont tout simplement oublié que les salariés sont les premiers à subir cette situation liée en partie à leurs errements de gestion. Ils ont donc ignoré notre demande, sous prétexte qu’ils n’ont pas l’autorisation de leur Comité dit "social".

Les employeurs négligent votre colère et profitent de votre conscience professionnelle.

Les Fédérations Syndicales ont donc décidé de faire du 31 janvier 2017 une journée de mobilisation et de grève intersyndicale dans toutes les entreprises de la Branche des IEG. Les employeurs doivent enfin vous écouter !

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Commission Paritaire de Branche (CPB) du 19 janvier 2017 : Salaires et Activités Sociales.

Négociations activités sociales, la mobilisation empêche les employeurs de passer en force.

La forte mobilisation des électriciens et gaziers, actifs et inactifs depuis le 17 janvier dernier, oblige les employeurs et le gouvernement à poursuivre les négociations « activités sociales ».

La CPB du 19 janvier 2017 était sous surveillance de plusieurs centaines de militants de la FNME-CGT et de salariés rassemblés place de Budapest à Paris.

Une délégation a été reçue par les employeurs. Le Président du comité de coordination des CMCAS a remis les 100 000 signatures de la pétition lancée par les organismes revendiquant un financement pérenne des activités sociales ainsi que les moyens et les personnels nécessaires pour répondre aux besoins des bénéficiaires.

Alors que les employeurs souhaitaient conclure ces négociations sur des propositions inacceptables, ils sont contraints de revoir leur copie.

Après une interruption de séance à la demande des employeurs durant laquelle ils ont pris un contact avec Matignon, ceux-ci sont revenus en séance en indiquant les éléments suivants :

La CPB de ce jour ne sera pas conclusive.
Matignon a indiqué la mise en place d’un « plan de facilitation flash » d’un délai de 10 jours dans le cadre d’une médiation gouvernementale. Un médiateur est nommé et sa lettre de mission sera connue dans les heures qui viennent.
Pour Matignon, la négociation « DOIT » aboutir « en trouvant un meilleur équilibre ».

Les 10 jours qui viennent seront donc déterminants pour l’avenir des activités sociales de l’énergie.

La FNME-CGT propose aux bénéficiaires, salariés actifs et inactifs de se rassembler et de débattre dès demain des formes d’actions et de mobilisations pour maintenir la pression sur les employeurs et le gouvernement durant la prochaine quinzaine.

La FNME-CGT propose un nouveau temps fort de mobilisations et d’actions avec arrêts de travail le 26 janvier prochain pour maintenir la pression sur ces négociations qui vont se poursuivre.

La FNME-CGT appelle à deux nouveaux temps forts de mobilisation : Les 26 et 31 janvier prochain

Salaire National de Base, les 5 fédérations syndicales, par une déclaration commune, ont solennellement demandé l’ouverture de réelles négociations salariales pour l’années 2017.

Après lecture de la déclaration commune, les employeurs ont tenu le même discours que lors des dernières séances de négociations à la branche des IEG, quelques soit le sujet.

Ils ont prétexté que le contexte économique, la situation financière des entreprises ne leur permettaient pas de proposer mieux que 0 % !!!

Trop c’est trop !!! Alors que la productivité des salariés ne cesse de progresser, aucune reconnaissance ne leur est donnée en retour ….

A l’inverse, les dividendes sont maintenus au même niveau.

Quelques chiffres sur le pouvoir d’achat et les richesses produites par les salariés eux-mêmes :

  • Richesse produite en moyenne par salarié et par an :

    155 272 €.

  • Dividendes versés aux actionnaires :

    17 685 € par salarié et par an.

  • Rémunération de base, SNB :

    moins 12,5% d’évolution par rapport au SMIC en 10 ans, 0% pour 2017.

  • Baisse sur les avancements au choix dans toutes les entreprises.
  • Remise en cause programmée de différents éléments du pouvoir d’achat.
  • Pour les pensions : gel ou augmentation dérisoire depuis plusieurs années.
Il est impératif que la mobilisation et la lutte pour les salaires et le pouvoir d’achat s’accentuent dans les prochains jours.

L’interfédérale se réunira lundi 23 janvier afin de finaliser un communiqué commun.

Les 5 fédérations syndicales ont convenu de faire
du 31 janvier un temps fort unitaire de mobilisation et de grève sur les salaires.

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Première mobilisation réussie en 2017 - 17 janvier 2017 - Continuons à construire la réussite de ce mouvement !

Les salarié-e-s et inactifs, des industries électriques et gazières avec leurs syndicats CGT, se sont mobilisés fortement partout en France pendant cette journée de grève et d’actions pour leurs salaires, pensions et l’avenir de leurs activités sociales.

Ces initiatives ont commencé dès le 16 janvier 2017 avec les thermiciens de Porcheville et de Cordemais ainsi que les camarades hydrauliciens comme sur l’Hospital et et Malgovert, puis avec les centrales nucléaires de Belleville, Chinon et Flamanville. Cette situation a obligé RTE à lancer des messages pour maintenir le niveau de production et l’équilibre du réseau électrique, empêchant la baisse sur d’autres centrales comme Bugey et Fessenheim par exemple où les salariés grévistes comptaient intervenir.

Aujourd’hui, sur tout le territoire des rassemblements ont eu lieu, comme en région parisienne à Meaux (77), Melun (77) et Pétrelle (75), à Rouen (76), à Marseille (13), en Avignon (84), dans l’Hérault (34), à Auxerre (89), en Corse à Ajaccio et Bastia, de même que des initiatives comme à Toulouse (31) où plus de 700 participants ont occupé un poste RTE avec passage en local, à Albertville (73) avec passage en heures creuses du bassin Albertvillois et mise à l’arrêt de la chaine du Beaufortin par les hydrauliciens ainsi que des baisses de charge à Cruas dans le nucléaire.

Les premiers taux de grévistes sont encourageants avec environ un quart des salariés en grève à ENEDIS par exemple.

La reconduction du mouvement a été décidée, dès aujourd’hui par des assemblées de grévistes à Evreux, en Provence, à Albertville, à Auxerre.

Nous nous devons d’amplifier nos assemblées de travailleurs, dès demain, afin de proposer la reconduction sous des formes diverses et variées pour gagner sur nos revendications légitimes.

Une reconduction portée par l’ensemble des salariés avec pour initiatives des interpellations de députés, de préfectures, des employeurs, de blocages de sites, d’interventions sur l’outil de travail.

Le 19/1/2017 devant la CPB à Paris est organisé un rassemblement des syndicats Parisiens et de militants venus de la France entière. Au sortir de cette dernière, la FNME-CGT fera des annonces sur les modalités de poursuite d’action si nous n’obtenons pas satisfaction sur nos revendications.

Rien n’est terminé, ensemble, élevons le rapport de force pour gagner sur nos revendications!

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Des attaques tous azimuts !

Une attaque sur nos activités sociales sans précédent… mais pas isolée : c’est une vague qui déferle aujourd’hui sur les salariés, pilotée par les employeurs et relayée dans chaque entreprise. Nous sommes touchés nous aussi à ENEDIS et GRDF !

Après l’annonce d’une nouvelle année de modération salariale, avec un SNB à 0 % et avec des taux d’avancement et d’ADP une fois de plus revus à la baisse, c’est au tour des frais professionnels de se voir "rabotés" : ils seront fiscalisés et les entreprises n’entendent pas compenser cette nouvelle baisse de pouvoir d’achat !...Et les primes comme les indemnités basées sur le SNB n’évolueront pas au 1er janvier 2017 alors que l’inflation repart à la hausse (1,6 % en 2016).

Et ce ne sera pas tout !

2017 s’annonce comme l’année de la poursuite de la mise en œuvre de EOAI à GRDF et celle du retournement politique à ENEDIS : chute des effectifs, en particulier dans le domaine tertiaire, renoncement sur les investissements, remise en cause de notre proximité historique et des sites de travail, etc. Les reniements se multiplient…


Des politiques des deux Entreprises différentes mais qui convergent vers un objectif unique et partagé : faire des économies sur le dos du personnel pour continuer à augmenter le versement des dividendes : 500 millions pour ENGIE et 551 millions pour EDF en 2016 !...Et ce sera plus demain…

Par contre, les discussions sur la mobilité, le logement, la formation, la reconnaissance professionnelle des salariés sont au point mort : l’amélioration des conditions de travail et de vie n’est pas une priorité de nos Directions…

Les salariés ont bien compris cette nouvelle donne qui nous renvoie 6 ans en arrière : le résultat catastrophique de l’enquête "My EDF" par exemple prouve leur défiance croissante vis-à-vis des Directions.

A ENEDIS, les salariés ne supportent pas que leurs efforts des six dernières années au service d’un projet industriel ambitieux soient ainsi balayés et sacrifiés sur l’autel de décisions politiques qui ont mis le Groupe EDF dans une situation catastrophique !

Pour GRDF, les salariés n’adhèrent pas à une réorganisation de l’entreprise qui ne fait pas sens, se fait contre les usagers et contre le personnel, avec pour seul objet la performance financière.

Il faut maintenant aller au-delà de ce signal fort envoyé aux Directions des entreprises au travers des enquêtes, car ce ne sera pas suffisant ! Nous devons tous réagir, collectivement et massivement, pour contester ces orientations mortifères.

Nous devons imposer que les résultats issus de notre travail soient utilisés pour conforter le service public et améliorer nos conditions de travail et de vie, les salaires, l’emploi.

Les besoins sont énormes et l’argent existe. C’est une question de choix politique !

Le 17 janvier, mettons nos Directions devant cette réalité : elles devront compter sur nous et ne pourront continuer à agir contre nos intérêts.

Le 17 janvier, le choix de chacun sera déterminant et conditionnera notre avenir.

Salaires, pensions et Activités Sociales, l’état d’urgence sociale est imposé. Déclarons l’état de mobilisation générale !!!!

Le 6 décembre dernier, les employeurs ont annoncé vouloir conclure les négociations « Activités sociales » par des propositions inacceptables. Après des mois de discussions entre employeurs et fédérations syndicales, et deux séances de négociations en commission paritaire, les employeurs ont annoncé la fin des négociations avec des propositions mettant gravement en danger vos activités sociales, jugez par vous même :

  • Financement des activités sociales : moins 22 % depuis 2013 !!
  • Moyens alloués à la proximité, élus dans les CMCAS et SLVies ainsi que pour les agents s’investissant dans la construction et la réalisation de leurs activités : moins 20 % !!!
En quelques mots, et quelques chiffres, les employeurs veulent mettre à bas 70 ans d’histoire des activités sociales des électriciens et gaziers, en compromettant gravement leur avenir.
La FNME-CGT ne peut accepter cette conception de la négociation, à prendre ou à laisser !!!

La CCAS, votre CMCAS, vos SLVies sont en danger grave et imminent !! Les activités sociales de l’énergie, ce sont les vôtres, elles vous appartiennent.

Pourtant, les activités sociales de l’énergie font partie du paysage quotidien des agents actifs et inactifs des IEG, les CMCAS, les SLVies et la CCAS, tout le monde connaît :
  • Les vacances d’été et d’hiver pour les familles.
  • Les colonies de vacances pour nos enfants avec leur ambition émancipatrice.
  • L’accès à des offres culturelles, de loisirs et sportives près de chez vous, durant les vacances, parfois sur le lieu de travail.
  • La mutuelle complémentaire CSM-R des pensionnés.
  • Des contrats d’assurances groupes pour toute la famille.
  • Des restaurants méridiens de proximité.
Et bien plus encore dans la proximité comme les arbres de Noël, les clubs sportifs, la solidarité inter-générationnelle entre actifs et inactifs, le CESU petite enfance, l’action sanitaire et sociale, ….
Le tout, porté par vos élus de CMCAS et de SLVies sur les lieux de travail, les lieux de vie, dans la proximité.

Après le gel des pensions et des salaires, les activités sociales ponctionnées.

La FNME-CGT invite les salariés actifs et inactifs à participer aux réunions de personnels, aux assemblées générales de CMCAS et ou de SLVies convoquées tout début janvier sur tous les lieux de travail.

Elle appelle à faire du 17 janvier un premier temps fort de mobilisation et d’action avec arrêt de travail et reprise en main de l’outil de travail pour imposer aux employeurs d’allouer les financements et moyens à la hauteur des besoins des électriciens et gaziers.

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